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Un ménage est en précarité énergétique lorsqu’il consacre plus de 10% de son budget à l’énergie ou lorsqu’il se prive volontairement d’énergie face aux factures importantes.
La précarité énergétique constitue une forme de « double peine » : les 20 % de ménages les plus pauvres consacrent à l’énergie une part de budget 2,5 fois plus élevée que les 20 % les plus riches (source ADEME).
En cause, l’état des logements dont la performance thermique est généralement mauvaise, Les équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, souvent vétustes, participent également à augmenter la facture énergétique des plus pauvres, surtout dans le parc privé.
La précarité énergétique induit des conséquences sociales (endettement, exclusion…) et sanitaires (humidité ou moisissure dans le logement pouvant entraîner des maladies respiratoires, inconfort, froid ressenti …).
Si 14% des Français sont concernés, la Nièvre est plus impactée : 25% de la population nivernaise souffre de précarité énergétique.
Et pour cause, la Nièvre possède un patrimoine immobilier ancien : 60% des logements ont été construits avant 1975.
Département rural, les réseaux de chauffage central gaz couvrent principalement l’axe Nord-Sud, le long de l’A77. Le fioul et l’électricité sont encore très présents dans nos logements mal isolés.
De plus, le parc immobilier est dominé par les grands logements : les T4 et plus représentent 72% des logements nivernais. Or, 42% des ménages nivernais ne sont composés que d’une personne. (source : PDH – PDALHPD de la Nièvre, 2021)
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